lundi 26 octobre 2009

La longue lutte pour le maintien de l'autonomie communale


Le programme de législature du Conseil d'Etat vaudois a donné naissance à la Plate-forme Canton-Communes! Le but est que ces institutions puissent travailler ensemble, dans un esprit de partenariat afin que les communes aient leur mot à dire et se sentent écoutées. Suite à la fameuse réforme EtaCom- majoritairement critiquée par les communes - ce nouveau mode de travail et de consultation a été bien accueilli par le communes et largement utilisé.

En effet, les communes sont aujourd'hui consultées sur une majorité de projet. Faut-il encore qu'elles y répondent! Le travail de l'UCV et de l'AdCV, les deux associations faîtières intégrées à cette plate-forme, est encourageant. Deux résultats aujourd'hui le prouvent. Une majorité de communes en effet tenaient à garder leur autonomie concernant la gestion de leur sécurité. Le non à l'initiative pour une police unique est alors une victoire. Gardons en mémoire que l'autonomie communale concernant la gestion de la sécurité est clairement inscrite dans la Constitution... Deuxième grand pas en avant, le nouveau système de péréquation proposé par les acteurs de cette plate-forme canton-communes aujourd'hui mis en consultation.

Daniel Audétat, dans son Edito du 24 Heures d'aujourd'hui, parle alors de défaite concernant les doutes des communes au-sujet de la loi sur les écoles de musique. Si ce résultat m'a en premier lieu étonné, je pense, après réflexions qu'il peut être justifié. Les arguments principaux proposés dans l'article de ce journaliste concernent principalement des problèmes financiers. Mais il y a lieu de ne pas toujours tomber dans le piège des finances. En effet, le principe de solidarité lié tant à la péréquation qu'à la facture sociale ne peut être la seule cause de ce refus des communes.

Cette loi a-t-elle réellement sa place? Ayant pris des cours étant enfant, je pourrai avoir tendance à dire oui! Mais reviennent alors au galop mes principes de responsabilité individuelle, de liberté et d'action MODERATRICE de l'Etat. Pourquoi les communes ainsi que l'Etat devraient-ils financer, en partie du moins, les écoles et cours de musique et non pas les fédérations sportives, les écoles de peinture ou d'autres loisirs? Sur quel argument se base-t-on pour définir ce critère musique et non pas sport, ou théâtre ou peinture.

La frontière de l'intervention financière du pouvoir publique est toujours difficile à définir et dépend des idées politiques de chacun. Le non majoritaire des communes au sondage concernant cette loi n'est alors pas étonnant. Mais je refuse néanmoins de parler d'échec de la plate-forme Canton-Communes. Car une fois de plus, Canton et communes ont travaillé ensemble et continueront à le faire afin de trouver une solution qui satisfasse une majorité.

lundi 12 octobre 2009

Election genevoise... un bouleversement politique?

Victoire du Mouvement Citoyen Genevois hier aux élections du Grand Conseil.... Les partis traditionnels, ou les Grands Partis, comme on les appellent, perdent des sièges...

Une victoire, certes... basée sur quel programme? Aucun selon les dissidents... Les citoyens auraient alors élus des députés sur une base ... vide? Pour d'autres, ce soit disant programme repose sur des promesses irréalisables qu'aucun grand parti aurait osé faire... Mazarin n'a-t-il pas dit "Promettre n'est qu'une façon de ne rien donner et de ne se montrer généreux qu'en paroles"! Mesdames et Messieurs les députés, vous allez être attendus au contour...

Une victoire malgré tout... Quelques semaines avant l'élection du Conseil d'Etat, chacun doit se poser des questions et réévaluer son programme.

Un lien rapide dans ma tête à lecture de ces résultats... L'UDC lance une initiative pour l'élection du Conseil Fédéral par le peuple... élection sur le mode majoritaire!!! Au lendemain des élections genevoises, ce pari me fait peur et doit faire peur aux partis représentés dans cette fameuse concordance fédérale, UDC compris. Notre système fédéraliste est garant de cette concordance, de cette collégialité sur laquelle nombreux candidats au Conseil Fédéral ont fondé leur campagne. Les résultats des élections par le peuple? On en a un bon exemple ce matin avec les résultats genevois... et avec la conclusion de l'article ci-joint: «Nous devons miser sur la formation des nouveaux députés, souligne Georges Jost, lui-même ancien député de Vigilance. Nous avions 23 représentants mais un grand nombre est parti très vite: ils ne s’attendaient pas une seconde à être élus et ils n’ont pas supporté!»

mercredi 30 septembre 2009

Armée et armes, une question économique? Restons forts...

Après la santé... l'armée et les armes! On dépense, on tente les économies... On ne sait pas ou on ne sait plus!

Je me sens un peu perdue au milieu des décisions prises dernièrement.

On coupe dans les budgets de l'armée mais on souhaite garder un système de défense indépendant.

On "torpille" la mission Atalante mais on souhaite être actifs dans les missions de l'ONU, ou du moins on hésite entre interventions à l'étranger ou non...

Dissolution du DRA 10: oui ou non? Alors là...le comble! Certains ont insisté pour le refus d'Atalante mais souhaitent la survie du DRA 10!

Ueli Maurer demande des crédits pour l'armée.

En bref, pas de coordination... mais des demandes "en vrac" si j'ose dire! Je crains les conséquences de cette manière d'agir!

Deux mois avant une votation importante sur une initiative contre l'exportation de matériel militaire, la Suisse est en pleine remise en question! J'en conviens, on parle ici d'une thématique économique. Mais quel est le rôle de la Suisse ici?

Actuellement, la Suisse exporte du matériel militaire, exportations qu'elle contrôle soigneusement. Mais du fait qu'elle exporte, il s'ensuit qu'elle en construit et donc qu'elle peut également utiliser ce matériel "made in Swiss"! S'en sortira-t-elle si on lui interdit d'exporter? Va-t-elle continuer à produire ou devra-t-elle se tourner vers l'étranger? Dans ce cas, les pertes seront doubles. Car oui, ce marché rapporte à l'économie suisse et oui il permet à plus de 5000 personnes de garder leur emploi!

Je vois déjà arriver de nombreux commentaires me traitant de pro-armée! Oui, selon moi chaque pays a besoin d'une armée à conditions qu'elle ait les moyens de garder son utilité. Toute recherche exercée pour pour la production de matériel peut également aboutir à de l'innovation dans le domaine civil!

5000 emplois et des entrées d'argent... on le refuse? Non je ne prône pas de vendre des armes pour s'enrichir! Néanmoins, cessons d'être étroit d'esprit et de croire que la Suisse va permettre des tueries et assassinats.

Solidarité il y a... Mais ne la retournons pas contre nous-mêmes. Notre industrie a les moyens de créer et produire ce type de matériel. Le faire uniquement pour nous est inenvisageable, l'auto-suffisance ne pouvant être appliquée ici, tant notre armée est réduite par rapport à la quantité de produits vendus. Alors oui, ce commerce a lieu d'être. Vemndons, exportons pour éviter d'importer...et de perdre... tant de l'argent que des emplois.

La gauche veut-elle faire du canton de Vaud un paradis fiscal?

Le Grand Conseil a refusé hier la suppression des forfaits fiscaux pour les étrangers au revenu élevé résidant en terre vaudoise mais sans y exercer d'activité lucrative. Cette motion avait été déposée par la gauche en février (motion qui prendra ensuite le statut de postulat, ne réclamant alors aucune obligation pour le Conseil d'Etat).

Quel montant cette taxe rapporte-t-elle à l'Etat? 170 millions par ans... une bagatelle au point de vouloir l'abolir et donc de pouvoir s'en passer?

Réaction à cette défaite? Une prochaine demande d'aménagement... à la hausse!!!

Où est la logique dans la stratégie politique de gauche? Où aller chercher ce manque à gagner de 170 millions en cas de suppression de ces forfaits? Chez les contribuables... Et la gauche attaquera alors notre ministre des finances. Supprimer ce type d'impôt revient à diminuer une part des recettes du canton. Est-ce vraiment la solution? Profitons des prévisions positives du budget cantonal sans pour autant oublier la situation économique difficilement prévisible à court terme! Surtout qu'on s'attend à une diminution des rentrées fiscales pour les années à venir.

Le réel problème concernant ce type de taxe réside au niveau du système fédéraliste. La Confédération laisse la liberté aux Cantons qui souhaiteraient eux, que le système soit unifié au niveau fédéral... Difficile donc de satisfaire tout le monde.... Gageons néanmoins que les personnes concernées ne quitteront pas notre pays!

vendredi 18 septembre 2009

Pensée du soir

Promettre n'est qu'une façon de ne rien donner et de ne se montrer généreux qu'en paroles.

Mazarin

lundi 14 septembre 2009

J-2...

La date fatidique approche... Dans deux jours, on aura en effet qui aura la chance, ou devrais-je plutôt dire l'honneur, de remplacer Monsieur Pascal Couchepin au Conseil Fédéral! Deux jours... 48 heures... de complots, de réflexion, de stratégie...

Pendant ce temps, la presse et les pseudos stars suisses se lâchent... On lit aujourd'hui dans le Matin, les critiques de Madame Lolita Morena, ho grande personnalité helvétique, à l'égard de Monsieur Luscher... Les rancœurs amoureuses ont-elles réellement leur place dans le débat? Et pensait-elle la même chose de lui il y a 6 mois? Dans ce même journal, si j'ose encore le citer de la sorte, Madame l'éditrice Ariane Dayer parle elle de Monsieur Burkhalter en tant que "pâle gestionnaire" et sonne la mort du PLR. Bref, des conclusions que je veux bien accepter si elles étaient argumentées. J'ai beau chercher...je ne trouve pas.

Donc MERCI Monsieur Fathi Derder. Merci pour votre émission, "Le Grand Oral". Merci d'y avoir invité Monsieur Couchepin. Et surtout merci pour votre mot dans le 24 Heures d'aujourd'hui, "Une leçon de vie". Reconnaître un bon conseiller fédéral ou un bon candidat pour ses compétences et non pour son canton d'origine, sa langue maternelle, sa moustache ou encore la couleur de sa cravate. Car oui, politicien est un métier, conseiller fédéral est une profession. Et donc... jugeons ces personnes sur leur programme, sur ce qu'elles peuvent apporter au poste.

J-2... et nous saurons...

jeudi 3 septembre 2009

Une robe = quoi???

Mon élan féministe est de retour aujourd'hui après lecture de cet article paru dans la Matin... La compagnie de navigation des Lacs de Neuchâtel et Morat offre le voyage aux femmes vêtues d'une robe d'été... Car évidemment, toutes les femmes adorent ce genre de tenue selon Monsieur Wenger, directeur de ladite compagnie.

Outre le fait de réduire la femme en corps-objet, thématique dont je ne débattrai pas ici, cette décision m'exaspère. Quel est le lien entre tenue et prix d'un billet de transports? Où est l'égalité revendiquée? Et les hommes dans tout ça?

Monsieur Wenger est persuadé que son offre attirera autant de femmes en robe voyageant gratuitement, que d'hommes qui pourront se rincer l'œil... car la robe est sensée arriver à 10 cm au-dessus du genou!

A quand un billet gratuit pour les hommes à torses nus? Non mais où va-t-on? Sur quelles catégories se base-t-on pour des tarifs préférentiels? Des catégories physique car je doute que toute femme se sent à l'aise en robe courte au mois de septembre sur un bateau. Il n'est alors plus là question de discrimination hommes-femmes mais de discrimination "tout court". Dans un monde où malgré ce qu'on dit, l'apparence physique joue un grand rôle dans de nombreux domaines, professionnel, affectif, politique, etc... on en arrive maintenant à faire des offres aux plus beaux physiques?

On essaie maintenant d'éviter d'exposer des modèles anorexiques afin de ne pas généraliser un canon de beauté de femme amaigrie afin que chaque adolescente évite de se comparer à celle-ci. Je doute que l'offre de la compagnie de Navigation aille dans se sens.

Monsieur Wenger, je reste persuadée que des offres faites aux personnes âgées ou aux familles vous seraient plus bénéfiques. Car la lueur de joie dans les yeux d'un enfant faisant une croisière sur un bateau vaut beaucoup mieux qu'un regard de pervers louchant sur les jambes d'une femme.