mardi 30 juin 2009

La critique facile...

Chaque matin, je m'impose la lecture du 24 Heures, histoire de me tenir au courant des nouvelles fraiches du canton. Je ne sais pas combien de temps cela va durer...

En effet, depuis l'annonce de la démission de Monsieur Couchepin - et donc au sujet de sa succession - les journalistes tendent à avoir la critique de plus en plus facile. Journal vaudois par excellence, on commence à critiquer Monsieur Broulis, qu'on avait alors déjà malmené au sujet de ses relations avec Madame de Quattro... Un peu de people plaît au lectorat sans doute... Ensuite on en vient à son manque de compétences dans la langue de Goethe... Messieurs les journalistes, j'aimerais bien vous entendre. Vous allez même jusqu'à le traiter de "Président tentaculaire"... Et vous avez surtout tendance à totalement oublier tout son travail réalisé pour "remonter" les finances cantonales et ses nombreux succès dans ce travail...

Je soupçonne donc la Rédaction de ce cher Journal de se "gauchiser" progressivement. Il est facile d'attaquer plutôt que de relater. Vos messages et articles accusent plutôt que de transmettre de l'information de façon neutre. N'est-ce pas là votre mandat?

Cela effraie... surtout en vue de futures élections tant fédérales que cantonales. On parle de succession au Conseil Fédéral et d'un éventuel candidat vaudois. Au lieu de montrer ses forces, vous pointez voire inventez uniquement ses faiblesses. Et vous allez faire un drame en cas d'élection d'un alémanique!

Aujourd'hui, vous vous attaquez à Monsieur Pelli d'une manière désobligeante. Votre rhétorique est franchement basse. On note un point positif cité par un élu que vous juxtaposez à huit lignes de critiques.

De quelle manière seront rédigés vos articles lors d'une éventuelle candidature de Monsieur Maillard dans les années qui suivent. Cessez de vous acharner sur certains Partis ou certaines personnalités politiques. Transmettez-nous une information claire et neutre et gardez vos élans de rébellion pour les rubriques "réflexions" ou "commentaires".

vendredi 12 juin 2009

Une journée bien remplie....

Que de nouvelles intéressantes à lire et à entendre ces deux derniers jours...

Tout d'abord, je me réjouis de l'acceptation tacite de la motion de Didier Burkhalter sur la réforme du Conseil Fédéral. Cela n'a pas plu à nos sept sages qui devront malgré tout apporter des réponses et solutions claires et concrètes. Il ne s'agit pas de présenter uniquement du réexamen des tâches de chacun mais de proposer une nouvelle organisation claire, à même de résoudre les problèmes et crises de façon adéquate.

Ensuite la démission de Pascal Couchepin, pressentie depuis quelques jours. Voilà qui annoncent des semaines et des mois intéressantes quant à la décision de son successeur... Des noms circulent déjà depuis quelques temps. Attention de ne pas se perdre ni donner trop de poids à certains critères de choix. Latin, suisse romand, femme, homme, radical, libéral... Selon moi, qu'importe même s'il est clair que le critère de région me semble néanmoins important. A vous, Messieurs Dames, de proposer les personnes compétentes afin de ne pas perdre ce siège. Et surtout, cessez vos "guéguerres" intra-parti qui risquent bien d'avoir des conséquences plus que néfastes... Comme a dit Fulvio Pelli à propos de l'augmentation des cotisations pour la parti de la part des parlementaires: le but est de dépenser moins pour des candidats qui ne servent à rien... Non à la perte d'énergie, de temps et d'argent pour s'égarer dans d'éventuelles candidatures loufoques...

Au niveau cantonal, j'en reviens à la réforme policière. Eh oui, après vous avoir bassiné avec la fusion, je change de sujet... Le débat au Grand Conseil est agendé à mardi... A suivre! Prenons garde néanmoins à ne pas trop comparer notre situation à celle de Genève, comme le font les partisans de l'initiative d'Artagnan... Nous l'avons vu lors de manifestations importantes, la police genevoise n'est pas un exemple. De plus, Genève reste un "canton ville" ne comportant que 45 communes. La problématique n'est donc pas la même.

Enfin, je souhaite bon courage au nouveau Monsieur Fusion du canton de VAud... En effet, la commune de de la Chaux a proposé non moins de 4 options à choix lors du Conseil Communal de lundi!

mercredi 10 juin 2009

Police unique ou police coordonnée???

La Constitution vaudoise donne des compétences aux communes dans la gestion de sa sécurité. Voilà la base du projet de la Police coordonnée, s'opposant à l'initiative d'Artagnan.

Il faut donc intégrer les communes à la réforme policière. Conséquence: de nombreux intervenants et personnes concernées d'où le flou encore ressenti chez les responsables de projet... Comment satisfaire petites et grandes communes, communes rurales et communes urbaines, communes riches et communes "pauvres"??? La majorité des communes semblent favorables au protocole proposé par Mme de Quattro, selon les résultats de la consultation de l'UCV et l'AdCV. Le peuple suivra-t-il cet avis?

Aujourd'hui, plus de 250 communes ne paient rien pour leur sécurité mais bénéficient néanmoins du système présent. Comme pour beaucoup d'autres éléments, le principe de solidarité intercommunale l'emporte. Il n'empêche que 250 communes sur 375...

Selon moi, la police de proximité doit être maintenue. Les autorités communales sont à même de gérer cela, car qui mieux qu'elles, connaissent leurs citoyens? Chaque région a ses problèmes, et les solutions doivent être adaptées. L'insécurité vécue dans l'ouest lausannois n'est pas la même que celle de l'est lausannois (s'il en existe d'ailleurs...). Seule une personne sensible aux situations spécifiques pourra régler les problèmes au mieux.

Il reste néanmoins quelques éléments qui me dérangent et m'empêchent d'adhérer à 100% à ce protocole. Je pense qu'un jour, la Police unique s'imposera. Je comprend que la population puisse ne pas être encore prête à cela. Il n'empêche que ce projet de police coordonnée est coûteux et s'il n'est qu'une étape vers la police unique, n'est-il pas superflu?

L'initiative d'Artagnan sur laquelle nous devrons normalement voter en septembre n'est pas un projet de loi. Le Protocole proposé (qui sera adopté en cas de refus de l'initiative) non plus. Nous allons donc devoir nous décider sur des projets encore flous. Quels que soient les résultats de la votation, une loi devra être établie.

Le débat du Grand Conseil sur ce sujet a déjà été agendé, les rapports de minorité et de majorité rendus. Si le Grand Conseil accepte l'initiative d'Artagnan, le peuple ne votera pas. S'il le refuse, une votation aura lieu normalement fin septembre. Le vote portera sur l'acceptation ou non de l'initiative, et le Conseil d'Etat a déjà donné son préavis négatif à celle-ci.

jeudi 4 juin 2009

Les jours-amendes ne sont pas une solution

Mis sur pieds en 2007, le système des jours-amendes peine à trouver des supporters, à part les délinquants et autres personnes concernées. A peine 2 ans après, de nombreuses personnes exigent le retour des courtes peines privatives...

En effet, le but d'une incarcération est selon moi punitif, dissuasif et sert à éviter toute récidive. Remplacer l'incarcération par une amende me semble bien facile... Surtout que le calcul du tarif paraît bien ridicule, sachant que le plafonnement est de 3000.- par jour mais qu'il n'existe pas de plancher. Or, ce tarif doit correspondre au revenu net du condamné par jour. Et ce chiffre est tiré d'où? Je vous défie de me trouver la déclaration d'impôts des dealers de Bel-Air!!!

Je n'admet néanmoins pas l'incarcération à outrance, sachant que les prisons suisses sont déjà surpeuplées. Et l'idée d'en bâtir de nouvelles risque bien de faire hurler la population, qui préférerait octroyer des budgets pour des écoles, par exemple. N'y a-t-il pas d'autres solutions pour les personnes devant subir de courtes peines? D'autres établissements car l'incarcération doit être ressentie par le coupable si nous voulons des effets. Ne serait-ce pas là, le bon moment pour les "remettre dans le droit chemin", les inviter et les encourager à une réinsertion sociale et professionnelle? Et cette remarque vaut aussi bien pour les courtes que pour les longues peines. La réinsertion post-incarcération reste un énorme problème en Suisse car est malheureusement peu abordée.

Un motion a été déposée hier au Conseil National pour l'abolition des jours-amendes. Elle a été repoussée par 91 voix contre 90.... J'aurais été très intéressée de voir les résultats détaillés des votes......

mercredi 3 juin 2009

Fusionner n'équivaut pas à une perte de l'autonomie communale

L'autonomie communale peut être résumée par le niveau de compétence, de responsabilité et de liberté qui appartient à une commune. Il ne s'agit pas de se couper du monde mais d'affirmer sa place dans un réseau étendu, ici principalement le canton.

Un argument souvent évoqué par des opposants aux fusions de communes et la perte d'autonomie communale, principe garanti par la Constitution Fédérale ainsi que la Constitution vaudoise.

Selon moi, une fusion n'amène pas à cette perte mais au contraire, renforce l'autonomie communale. Un exemple, une commune de peu d'habitants n'est généralement pas représentée ni à l'UCV, ni à l'ADCV, organes qui traitent actuellement de la réforme de la péréquation intercommunale vaudoise; ou si elle l'est, elle restera peu défendue. Les petites communes auront alors de la peine à se faire entendre, et de ce fait, pourraient perdre une partie de ce que certains nomment "mythe de l'autonomie"...

Je pense qu'il est important de lutter contre la dépendance à l'État. A ce sujet, je ne comprend pas l'argument prônant le fait qu'une fusion pourrait amener à la perte d'autonomie et donc de l'indépendance communale. Une fusion amènera une force et un pouvoir de décision croissant et donc une manière de revendiquer ses intérêt et de les faire entendre face à l'État.

L'autonomie communale existe réellement. Aux autorités de savoir comment l'exercer afin de garder une place et un impact dans les processus de décision cantonaux. Une fusion peut alors raviver un certain dynamisme politique tout autant qu'un haut degré d'autonomie.

mardi 2 juin 2009

La faillite du capitalisme aux USA???

Dépot de bilan de General Motors... Réaction: étatisation par injection de quelques milliards de dollars!

Obama avait-il vraiment le choix? Il y a en effet des milliers d'emplois à garantir... Il n'empêche que pour un pays qui s'autoproclame "roi du capitalisme", je me pose quelques questions... Étatisation me fait plutôt penser à communisme... Certains m'ont même dit marxisme... Ne seraient-ce pas des doctrines contre lesquelles les américains ont toujours essayé de lutter? Elles sont belles les promesses économiques...

Et comme par hasard, ce matin, le baril a atteint son prix le plus élevé depuis 7 mois... Et qui va en subir les conséquences???