mercredi 30 septembre 2009

Armée et armes, une question économique? Restons forts...

Après la santé... l'armée et les armes! On dépense, on tente les économies... On ne sait pas ou on ne sait plus!

Je me sens un peu perdue au milieu des décisions prises dernièrement.

On coupe dans les budgets de l'armée mais on souhaite garder un système de défense indépendant.

On "torpille" la mission Atalante mais on souhaite être actifs dans les missions de l'ONU, ou du moins on hésite entre interventions à l'étranger ou non...

Dissolution du DRA 10: oui ou non? Alors là...le comble! Certains ont insisté pour le refus d'Atalante mais souhaitent la survie du DRA 10!

Ueli Maurer demande des crédits pour l'armée.

En bref, pas de coordination... mais des demandes "en vrac" si j'ose dire! Je crains les conséquences de cette manière d'agir!

Deux mois avant une votation importante sur une initiative contre l'exportation de matériel militaire, la Suisse est en pleine remise en question! J'en conviens, on parle ici d'une thématique économique. Mais quel est le rôle de la Suisse ici?

Actuellement, la Suisse exporte du matériel militaire, exportations qu'elle contrôle soigneusement. Mais du fait qu'elle exporte, il s'ensuit qu'elle en construit et donc qu'elle peut également utiliser ce matériel "made in Swiss"! S'en sortira-t-elle si on lui interdit d'exporter? Va-t-elle continuer à produire ou devra-t-elle se tourner vers l'étranger? Dans ce cas, les pertes seront doubles. Car oui, ce marché rapporte à l'économie suisse et oui il permet à plus de 5000 personnes de garder leur emploi!

Je vois déjà arriver de nombreux commentaires me traitant de pro-armée! Oui, selon moi chaque pays a besoin d'une armée à conditions qu'elle ait les moyens de garder son utilité. Toute recherche exercée pour pour la production de matériel peut également aboutir à de l'innovation dans le domaine civil!

5000 emplois et des entrées d'argent... on le refuse? Non je ne prône pas de vendre des armes pour s'enrichir! Néanmoins, cessons d'être étroit d'esprit et de croire que la Suisse va permettre des tueries et assassinats.

Solidarité il y a... Mais ne la retournons pas contre nous-mêmes. Notre industrie a les moyens de créer et produire ce type de matériel. Le faire uniquement pour nous est inenvisageable, l'auto-suffisance ne pouvant être appliquée ici, tant notre armée est réduite par rapport à la quantité de produits vendus. Alors oui, ce commerce a lieu d'être. Vemndons, exportons pour éviter d'importer...et de perdre... tant de l'argent que des emplois.

La gauche veut-elle faire du canton de Vaud un paradis fiscal?

Le Grand Conseil a refusé hier la suppression des forfaits fiscaux pour les étrangers au revenu élevé résidant en terre vaudoise mais sans y exercer d'activité lucrative. Cette motion avait été déposée par la gauche en février (motion qui prendra ensuite le statut de postulat, ne réclamant alors aucune obligation pour le Conseil d'Etat).

Quel montant cette taxe rapporte-t-elle à l'Etat? 170 millions par ans... une bagatelle au point de vouloir l'abolir et donc de pouvoir s'en passer?

Réaction à cette défaite? Une prochaine demande d'aménagement... à la hausse!!!

Où est la logique dans la stratégie politique de gauche? Où aller chercher ce manque à gagner de 170 millions en cas de suppression de ces forfaits? Chez les contribuables... Et la gauche attaquera alors notre ministre des finances. Supprimer ce type d'impôt revient à diminuer une part des recettes du canton. Est-ce vraiment la solution? Profitons des prévisions positives du budget cantonal sans pour autant oublier la situation économique difficilement prévisible à court terme! Surtout qu'on s'attend à une diminution des rentrées fiscales pour les années à venir.

Le réel problème concernant ce type de taxe réside au niveau du système fédéraliste. La Confédération laisse la liberté aux Cantons qui souhaiteraient eux, que le système soit unifié au niveau fédéral... Difficile donc de satisfaire tout le monde.... Gageons néanmoins que les personnes concernées ne quitteront pas notre pays!

vendredi 18 septembre 2009

Pensée du soir

Promettre n'est qu'une façon de ne rien donner et de ne se montrer généreux qu'en paroles.

Mazarin

lundi 14 septembre 2009

J-2...

La date fatidique approche... Dans deux jours, on aura en effet qui aura la chance, ou devrais-je plutôt dire l'honneur, de remplacer Monsieur Pascal Couchepin au Conseil Fédéral! Deux jours... 48 heures... de complots, de réflexion, de stratégie...

Pendant ce temps, la presse et les pseudos stars suisses se lâchent... On lit aujourd'hui dans le Matin, les critiques de Madame Lolita Morena, ho grande personnalité helvétique, à l'égard de Monsieur Luscher... Les rancœurs amoureuses ont-elles réellement leur place dans le débat? Et pensait-elle la même chose de lui il y a 6 mois? Dans ce même journal, si j'ose encore le citer de la sorte, Madame l'éditrice Ariane Dayer parle elle de Monsieur Burkhalter en tant que "pâle gestionnaire" et sonne la mort du PLR. Bref, des conclusions que je veux bien accepter si elles étaient argumentées. J'ai beau chercher...je ne trouve pas.

Donc MERCI Monsieur Fathi Derder. Merci pour votre émission, "Le Grand Oral". Merci d'y avoir invité Monsieur Couchepin. Et surtout merci pour votre mot dans le 24 Heures d'aujourd'hui, "Une leçon de vie". Reconnaître un bon conseiller fédéral ou un bon candidat pour ses compétences et non pour son canton d'origine, sa langue maternelle, sa moustache ou encore la couleur de sa cravate. Car oui, politicien est un métier, conseiller fédéral est une profession. Et donc... jugeons ces personnes sur leur programme, sur ce qu'elles peuvent apporter au poste.

J-2... et nous saurons...

jeudi 3 septembre 2009

Une robe = quoi???

Mon élan féministe est de retour aujourd'hui après lecture de cet article paru dans la Matin... La compagnie de navigation des Lacs de Neuchâtel et Morat offre le voyage aux femmes vêtues d'une robe d'été... Car évidemment, toutes les femmes adorent ce genre de tenue selon Monsieur Wenger, directeur de ladite compagnie.

Outre le fait de réduire la femme en corps-objet, thématique dont je ne débattrai pas ici, cette décision m'exaspère. Quel est le lien entre tenue et prix d'un billet de transports? Où est l'égalité revendiquée? Et les hommes dans tout ça?

Monsieur Wenger est persuadé que son offre attirera autant de femmes en robe voyageant gratuitement, que d'hommes qui pourront se rincer l'œil... car la robe est sensée arriver à 10 cm au-dessus du genou!

A quand un billet gratuit pour les hommes à torses nus? Non mais où va-t-on? Sur quelles catégories se base-t-on pour des tarifs préférentiels? Des catégories physique car je doute que toute femme se sent à l'aise en robe courte au mois de septembre sur un bateau. Il n'est alors plus là question de discrimination hommes-femmes mais de discrimination "tout court". Dans un monde où malgré ce qu'on dit, l'apparence physique joue un grand rôle dans de nombreux domaines, professionnel, affectif, politique, etc... on en arrive maintenant à faire des offres aux plus beaux physiques?

On essaie maintenant d'éviter d'exposer des modèles anorexiques afin de ne pas généraliser un canon de beauté de femme amaigrie afin que chaque adolescente évite de se comparer à celle-ci. Je doute que l'offre de la compagnie de Navigation aille dans se sens.

Monsieur Wenger, je reste persuadée que des offres faites aux personnes âgées ou aux familles vous seraient plus bénéfiques. Car la lueur de joie dans les yeux d'un enfant faisant une croisière sur un bateau vaut beaucoup mieux qu'un regard de pervers louchant sur les jambes d'une femme.

mercredi 2 septembre 2009

Dicton du jour

Il y a deux tragédies dans la vie. L'une est de perdre le désir. L'autre est de l'acquérir.
Henry Kissinger

Cher Monsieur Schwaller...

Cher Monsieur Schwaller,

Vos critiques à l'égard du PLR me semblent peu fondées... Vous revendiquez pour votre parti, le PDC, l'intérêt pour des problématiques telles que la politique sociale et familiale, l'imposition des familles, la formation, les assurances sociales, une sensibilité pour les questions environnementales, etc. Soit... Je veux bien admettre que votre programme semble complet, je dirais même ambitieux... Trop ambitieux? Cela vous regarde...

Mais accuser le PLR d'un refus d'entrer en matière sur un programme pour les jeunes et chômeurs de longue durée ainsi que sur l'environnement, j'ai plus de peine à l'accepter.

En milieu de législature, chaque parti travaille à établir un programme d'action et de réflexion pour les prochaines élections. Les partis de droite se partagent évidemment quelques problématiques et d'autres non. Monsieur Schwaller, j'ai beaucoup de peine à vous situer, reprenant des thématiques de gauches et d'autres de droite. C'est dans votre droit. D'ailleurs vos réponses ces derniers temps ne vous différencient guère d'autres candidats de droite... Certes, tactique politique oblige! Malgré cela, je réfute vos attaques contre le PLR qui s'est doté de thèmes précis déjà pour la législature actuelle mais encore davantage pour 2011. Et le travail et les chômage en font partie. Je vous laisse relire la stratégie pour l'innovation paru le mois dernier. Quand à l'environnement... il fait partie d'une vision typée "développement durable" et est également une préoccupation de ce parti.

Vous donnez l'impression que le PDC ne définit pas clairement des thèmes, n'a pas de ligne directrice précise. Et cela pourrait vous donner tort. En effet, je crois que toute personne doit pouvoir s'identifier à un parti et cela est plus facile si celui-ci donne quelques priorités claires. Je ne tomberai néanmoins pas dans l'extrême de l'UDC qui se définit selon moi par deux lignes directrices: refus de l'immigration et refus de l'Europe...

Gagner une élection en critiquant ses candidats n'est pas selon moi la meilleure manière de faire. Défendez votre opinion, Monsieur Schwaller. Donnez nous des réponses précises quand aux thèmes auxquels votre parti est sensé donner la pérennité, comme vous le dites! Mais rappelez vous qu'à trop vouloir en faire...on s'y perd!

mardi 1 septembre 2009

Un bon conseiller fédéral c'est qui? Ou plutôt c'est quoi?

L'actualité politique suisse est la même depuis quelques mois... mais les messages ont changé! Oh que de retournements de veste des journalistes!

Un exemple: comment était décrit Monsieur Burkhalter il y a à peine deux mois? Comme un homme lisse, fragile, cérébral. Et aujourd'hui? On lui reconnaît - enfin - ses compétences, ses connaissances de dossier et sa capacité d'analyse. L'homme qu'on accusait de s'être lancé trop tôt dans la course au Conseil Fédéral et vu aujourd'hui comme ayant de grandes chances de succéder à Pascal Couchepin.

J'ai lu avec grand intérêt ce matin les paroles de Monsieur Claude Frey qui parle de circonstances, d'opportunités pour devenir Conseiller Fédéral. On a lu, entendu beaucoup de critiques sur les 4 candidats officiels du PLR et j'aurais envie de répondre à celles-ci par: "Ils ont saisi cette belle opportunité!". Oui, l'occasion est sans doute arrivée quelques années trop tôt pour certains. Il n'empêche que tous et toutes se sont engagés pleinement au nom de leur parti et avant même le 16 septembre, j'aimerais les remercier pour leur courage. Car il en faut. S'afficher à la Une, devant les projecteurs... en sachant très bien les réactions - parfois emplies de mauvaise foie- de certains détracteurs. Mais les candidats.es l'ont accepté et ont affronté ceux-ci. Il faut donc être la bonne personne au bon moment. Il reste encore 15 jours avant cette élection et gageons que le moment crucial pour être cette fameuse "bonne personne" ne sera établie qu'à la veille de la date fatidique.

Je cite encore Monsieur Frey pour poursuivre : "Quand on a un tel dessein (devenir Conseiller fédéral), beaucoup de choses sont subordonnées à cette détermination". Les défauts (selon les médias) de Messieurs Burkhalter et Luscher deviennent alors des qualités...

On a beaucoup interrogés les différents candidats tant du PLR que du PDC. Les réponses diffèrent sur quelques thématiques mais pas de manière excessive. Que va-t-il donc se passer? Quelles alliances inter partis vont apparaître? Car oui, maintenant nous connaissons l'avis des candidats, leurs thématiques privilégiées, leurs combats une fois élus. Mais comme l'a dit Marc Comina: " Les accords politiques prennent le dessus sur les individualités". Et sur ce dernier point, j'ai confiance en la tactique de notre éminent stratège Fulvio Pelli.

Rendez-vous donc le 16 septembre...